Interpétations des resultats

Après avoir comparé différents facteurs entre l’Allemagne et la France, nous avons tenté de dégager une stratégie qui permettra à la France de valoriser l’image de son industrie automobile sur le territoire national et à l’étranger.

L’élément clé de notre stratégie est de revaloriser l’image de la voiture française auprès des consommateurs nationaux et internationaux.
Pour ce faire, nombreux sont les éléments qui doivent être pris en compte et entièrement repensés.
Tout d’abord, investir massivement dans la recherche et développement dans l’industrie automobile pour monter en gamme afin qu’elle soit plus compétitive et obtenir ainsi une certaine renommée, au même titre que celle de l’industrie allemande. Passer d’une compétitivité coût à une compétitivité hors-coût, serait apprécié.

Second point, mener un marketing plus poussé et mieux ciblé, avec des publicités plus attrayantes et moins enfantines, et des slogans plus accrocheurs, simples, courts, efficaces, à l’image de celui de Volkswagen. De plus, les Allemands nous ont spécifiées que le marketing était peu présent chez eux, la diversité de la gamme de produits était donc peu connue des consommateurs. Il faut donc urgemment promouvoir les différents modèles et leurs caractéristiques qui font leur unicité.  
Troisième point, créer sa propre personnalité et se démarquer des concurrents voisins d’Outre-Rhin. En finir avec les pâles copies des allemandes, souvent reprochés par les consommateurs français, et se concentrer sur quelque chose de nouveau.
Quatrième point, repenser intégralement le design qui a été particulièrement critiquée par les deux pays. Il faut sortir du cadre de la banalité et de la simplicité, se pencher sur un esthétique plus sportif, aérodynamique et agressif notamment avec la calandre
Côté performance et qualité, accorder plus d’importance aux finitions pour un meilleur aboutissement, utiliser de meilleurs matériaux comme le carbone, pour les voitures de sport, et l’aluminium qui remplacerait l’acier pour gagner en légèreté, faire des moteurs de plus grosse cylindrée. Il serait intéressant également de jouer sur le concept du “Made in France”, synonyme de luxe la plupart du temps dans de nombreux domaines , en prônant une meilleure qualité.
Cinquième point, se focaliser sur la motorisation de demain : l’électrique. C’est un marché porteur sur lequel il va falloir se concentrer exclusivement. Privilégier l’investissement dans les voitures dotées d’un moteur électrique, ou même d’un moteur à hydrogène, qui remplacera bientôt, et cela se démocratise progressivement, le moteur à combustion interne. La concurrence sera rude, et elle commence déjà, il va donc falloir avoir un temps d’avance sur les constructeurs étrangers à ce niveau là. Jouez sur l'électrique pour vanter l’avantage majeur qui s’y accompagne, c’est-à-dire, aucune émission de dioxyde de carbone et donc, le respect de l'environnement. Il faut penser à l’avenir tout en respectant les enjeux actuels. Par conséquent, arborer une image positive qui redorerait l’image de la voiture française sur le plan de l’écologie. De plus, le scandale qui a touché Volkswagen et certaines de ses filiales permettrait à la France d’en tirer profit, et donc de promouvoir des voitures plus saines qui viendraient directement concurrencer les allemandes.
Dernière préconisation, plus difficile, opter pour une politique plus propice à l’achat de véhicules de grosses cylindrées : contrer la politique du 80 sur les rocades et supprimer les limitations de vitesses sur certains pans d’autoroute.

Nous avons créé un salon automobile pour présenter de nouveaux concept-cars plus compétitifs dans tous les domaines. Le salon sera orienté principalement sur l’innovation de l'électrique. Le but est aussi de familiariser les Français avec cette nouvelle motorisation.